Professionnel de santé : votre protection sociale

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Contrairement aux salariés dont les cotisations sociales sont prélevées directement sur leur bulletin de paie, les professionnels indépendants doivent s’acquitter eux-mêmes de ce paiement.

Quel régime obligatoire ?

Les praticiens libéraux conventionnés relèvent, à titre obligatoire, du régime des praticiens et auxiliaires médicaux (PAM). Les praticiens libéraux non conventionnés relèvent en principe, du RSI.

Quelles cotisations ?

Une fois installé en libéral, il vous faudra payer les cotisations d’assurance maladie-maternité, les cotisations personnelles d’allocations familiales et les cotisations retraite. Auxquelles vont s’ajouter la contribution sociale généralisée (CSG), la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et la contribution à la formation professionnelle (CFP).
Ces cotisations seront versées à l’Urssaf, à la Caisse d’Assurance Maladie des professions libérales et à la Caisse d’Assurance Vieillesse.
L’Urssaf collecte les cotisations personnelles d’allocations familiales, la CSG, la CRDS et la CFP.
Elles sont constituées par les revenus professionnels non salariés retenus pour le calcul de l’impôt sur le revenu avant toute déduction, abattement ou exonération.
Sont versés à la caisse de retraite le régime obligatoire de base, le régime obligatoire complémentaire et le régime obligatoire invalidité-décès.
La Caisse d’Assurance Maladie se charge des cotisations maladie.

Les cotisations des deux premières années d’activité ?

Ces cotisations sont calculées sur la base des revenus professionnels. Cependant, les deux premières années, ces revenus n’étant pas connus, les cotisations sont calculées à titre provisionnel sur une base forfaitaire. Une fois les revenus professionnels connus, elles seront recalculées et régularisées.

Régimes facultatifs ?

Vous avez également la possibilité de souscrire des contrats facultatifs pour obtenir par exemple une complémentaire santé, une retraite complémentaire ou des indemnités journalières pour maladie, incapacité…
Si vous choisissez un tel contrat, le faire dans le cadre de la loi Madelin peut s’avérer très intéressant.
Le principe de cette loi de 1994 est de combler les inégalités existantes entre les salariés et les non salariés en rendant déductibles fiscalement les cotisations versées par ces derniers au titre de régimes facultatifs.

Dans tous les cas, analysez bien vos besoins et n’hésitez pas à faire appel à une société spécialisée dans les régimes sociaux et la prévoyance.